La Liberté enfermant le peuple
Ma liberté,
Vous ne l’atteindrez jamais,
Elle n’a même pas été écorchée.
Quoi que vous fassiez,
Elle a été exacerbée,
Elle s’est jouée des mots,
Et des quolibets,
En se laissant glisser sur les phrases
Elle se déploya dans les pages.
Ma liberté,
Ne cessera de s’exprimer,
Pour s’envoler,
Au-delà des palmiers.
Conjurer les mots,
Que vous avez utilisés
Pour m’assassiner.
L’anathème jeté
Dans l’indifférence.
Ma liberté,
Je la reprendrai,
De mes crayons et des pinceaux
Elle dessinera sur le papier,
Pour briser les chaînes et les barreaux.
Et ouvrir aux lecteurs
Les yeux de l’innocence
Dans lequel l’esprit fécond
A su garder son imagination.
La liberté,
Vous l’avez exposée
Dans les plus grands musées,
Nous enfermant dans le passé
Des victoires de l’histoire.
Pour nous donner l’illusion
Que nous n’aurions plus,
À nous battre pour recouvrer cette liberté.
Ma liberté,
A pu s’épanouir,
Et fleurir sur les tombes
De ceux qui ont déjà
Succombé à la tyrannie.
Chaque année,
Les chrysanthèmes
Porteront les boutons
De notre espérance.
Ma liberté,
Quand elle sortira,
Elle se déplacera
Au-delà des frontières
Rapportant votre trahison.
Pour écarter le rideau
De la scène de théâtre
Que vous jouez pour attirer
Les invités des pays libérés.
Ma liberté,
Je la saisirai
Quoi que vous en disiez,
Elle n’a jamais été conditionnée
Vous ne pouviez pas l’informatiser.
La clé, je la garderai.
Cette liberté,
Vous ne la posséderez jamais.
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