Membre de la Société des Poètes Français le 23 août 2022
Membre de Poètes Sans Frontières 2023
VIENT DE PARAÎTRE février 2022
JOURNAL 217
Tome 1 octobre 2012 – septembre 2013
illustrés de dessins et de peintures
De Guillaume REYNAUD
Ce jour-là, le metteur en scène François est venu nous présenter une pièce de théâtre et mettre en place une correspondance avec les détenus pour écrire un scénario sur la prison. Il ne savait pas, et moi non plus, ce qu’il avait déclenché par sa visite : l’écriture. Les jours qui suivirent furent le commencement de cette aventure, chaque jour je passais trois heures à écrire et dessiner.
Les images revenaient à la surface, il ne fallait pas les oublier, retrouver les mots du passé, ceux qui vous blessent. Les instants de vie, les désillusions, les difficultés jusqu’à la trahison d’un héritage qui ne sera jamais partagé.
Les traîtres seront démasqués de leurs méthodes, plus proches du despotisme. À vous de les découvrir. Une crise économique qui ne s’arrête jamais, tomber plusieurs fois, pour rebondir, à la rencontre de quelques moments de répit permettant dans le calme d’une cellule, de faire le bilan de sa vie, avec un regard pertinent. « Vous n’avez pas souhaité ma réussite, eh bien financez mon échec. »
L’écriture de ces poèmes il y a neuf ans, ainsi que les dessins sont prémonitoires de la crise. En passant, du passé au présent le motnibalisme divulgue le futur, qui est devenu le présent et la situation actuelle. Ce journal est resté en l’état où il a été écrit dans la chronologie des journées, tout en restant empreint du monde. L’écriture se libère de toute contrainte, dans la spontanéité du moment. Un tableau de devinettes permet au lecteur de rechercher les noms des prédateurs.
MOTNIBALISME 217
Tome 2 octobre 2013 – 2021
Poèmes, illustrés de dessins, de peintures et de calligraphies.
De Guillaume REYNAUD
Le plus important est de choisir les mots, pour nous libérer de la tyrannie que vous exercez depuis des décennies. La parole est libre, tout dire, faire appel à la mémoire des épreuves que vous nous imposez depuis des décennies. Tout ce que vous faites pour détruire l’humain, l’asservir, le culpabiliser, le détruire, le ruiner, l’effacer de l’histoire ; anéantir sa vie et ses projets.
Les mots évoquent les douleurs, les rencontres, les souvenirs et l’espoir que ces mots seront lus pour ne pas oublier ces années de prison.
Voici le scarabéidé d’une super famille d’insectes coléoptères polyphages responsables de vos maux. Ces espèces sont considérées comme nuisibles, leur dissection m’a permis de comprendre leur mode de vie. L’écriture de ces poèmes il y a neuf ans, ainsi que les dessins étaient prémonitoires de la crise. En passant, du passé au présent, le motnibalisme divulgue le futur, qui est devenu le présent et la situation actuelle.
Ce journal est resté en l’état où il a été écrit dans la chronologie des journées, tout en restant empreint du monde. L’écriture se libère de toute contrainte, dans la spontanéité du moment. Un tableau de devinettes permet au lecteur de rechercher les noms des prédateurs.
Il se termine par un vibrant hommage à ce virus, qui frappe l’humanité et replace l’humain dans toute sa fragilité.
Définition
Motnibale, adj.et n.
Se dit de l’homme qui mange les mots de sa langue,
la digère et en fait autre chose.
Motnibalisation, n.f.
Action de motnibaliser, fait d’être motnibalisé.
La motnibalisation d’une phrase.
Motnibaliser, v.
En parlant, monopoliser pendant une interview la parole.
Motnibaliser une succession.
Motnibalisme, n. m.
Fait pour un homme de manger les mots, d’une autre
langue, d’un autre pays.
Mouvement littéraire et artistique créé en 2014 par Guillaume REYNAUD